Puisque 2019 a démarré, parlons projets.
Revenons d’abord à ce dont je parlais il y a quelques semaines. En novembre je m’étais lancée dans le NaNoWrimo. J’avais en tête d’écrire le premier jet de la suite de L’Envol du phœnix, mon quatrième roman qui paraîtra en février. Les mots noircissaient les pages à toute allure, c’était génial. Puis subitement, l’inspiration s’est tarie. Je me suis retrouvée bloquée au bout de trois chapitres, soit 22 pages A4, soit 74 795 signes (espaces comprises). Comment poursuivre ? Je n’en avais pas la moindre idée. Voilà. Le NaNoWrimo s’est arrêté pour moi aussi brutalement qu’il avait commencé. J’ai quand même réussi à poser pas mal de choses, notamment deux personnages principaux et plusieurs personnages secondaires, de façon très superficielle. Tout manquait de profondeur, d’envergure, de matière… de travail préparatif, en somme.
En septembre, j’avais appris, au cours d’un atelier d’écriture (ça a été l’une de mes meilleures idées de l’année 2018, ça : m’inscrire à des ateliers d’écriture !), l’existence de la technique du flocon de neige. Après étude de la chose, très bien expliquée ici : la méthode du flocon de neige et ici : Méthode du flocon de neige pour écrire un roman, je me suis dit que j’avais là LA solution pour extraire de mes idées floues l’essence de mon futur roman. Il allait falloir que je m’y penche sérieusement.
Fin novembre et durant tout le mois de décembre, j’ai mis l’accent sur mon projet de création de maison d’édition, dont je parle ICI. Élargir mon réseau, rencontrer différents acteurs de la chaîne du livre, commencer mon business plan et lancer une étude de marché… J’ai aussi activement parlé de mes trois premiers romans publiés : La Légende du futur, Éprise au piège et Comptes à rebours, sur les réseaux sociaux et tout autour de moi. J’ai même créé un compte Instagram. Et puis j’ai aussi contacté un maximum d’associations, de mairies et de librairies pour organiser des séances de dédicaces en 2019, à l’occasion de la sortie de L’Envol du phœnix.
Les fêtes de fin d’année m’ont vue arriver totalement HS, mais à cœur vaillant rien d’impossible ! J’ai mis à profit les vacances de Noël pour cuisiner (un peu), passer du temps en famille et lire (beaucoup), me reposer et dormir (passionnément), et bien sûr écrire (à la folie). J’ai suivi, étape par étape, la fameuse méthode du flocon de neige. Son nom tout doux est parfait pour une façon d’aborder la préparation d’un roman tout en douceur, avec patience et amour. En quinze jours j’ai ainsi brossé quatre personnages principaux et deux personnages secondaires. J’ai écrit toute la trame détaillée de ce « Roman 5 » (au titre non défini à ce jour), les rebondissements, les événements clés, pas mal de détails importants et une bonne partie des décors. J’ai même écrit quelques scènes qui me venaient pendant la préparation des personnages. J’ai vraiment passé des heures extra autour d’eux, à les imaginer, à réfléchir à ce qui les faisait vibrer, à leurs caractères… Là encore c’est un exercice proposé régulièrement pendant les ateliers d’écriture et ça permet une approche beaucoup plus fine d’une histoire et de son écriture.
Aujourd’hui la préparation de ce cinquième roman est terminée. Il ne me reste plus qu’à l’écrire, ce à quoi je me consacrerai fin février, début mars, après la parution de L’Envol du phœnix. Car à présent c’est à lui que je dois me consacrer : aux dernières corrections en vue de sa parution à la mi-février et à sa promotion, tout en reprenant mon marathon de porteuse de projet de maison d’édition.
Et, pour commencer, je ne résiste pas à l’envie de vous présenter, en photo d’illustration de ce billet, deux des personnages de cette épopée : Svéa et Kaléya, les dernières représentantes d’une civilisation extraterrestre qui s’est éteinte mystérieusement…
(Photos trouvées sur Pinterest et légèrement modifiées par mes soins.)
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