Dix ans que je connais l’existence de ce challenge et c’est la première fois que je décide d’y participer. Oui, parce que voyez-vous, je n’aime pas écrire sous contrainte, sous pression. Le stress me rend malade. En général.
Mais !, parce qu’il y a toujours un « mais », j’ai découvert voilà peu que finalement c’était marrant et stimulant d’écrire dans un cadre donné, avec des consignes d’écriture. C’est le premier intérêt de participer à des ateliers d’écriture (je parlerai des autres intérêts dans un prochain article). Donc j’ai commencé à me dire que ce n’était pas si négatif d’écrire avec une certaine pression pour « pousser au cul »…
J’ai en tête le tome 2 de L’Envol du phœnix, roman de science-fiction plein de sensualité, qui paraîtra en février 2019. Le plan est tracé, ainsi que plusieurs scènes phare. Je me donnais un an pour l’écrire. Je me disais que ça me laisserait le temps de corriger tranquillement L’Envol du phœnix. Et puis j’ai vu passer les annonces sur le démarrage du NaNoWrimo, ce défi de malades qui vise à écrire 50 000 mots en 30 jours, en novembre. J’ai tergiversé. J’y vais ? J’y vais pas ? Ah ! Pourquoi attendre ? Et attendre quoi, au juste, vu que j’ai toute la matière sous la main ? Allez hop, c’est parti mon kiki !
Donc voilà, j’ai démarré le NaNo il y a deux jours. À la bourre, comme d’hab’. Je dois écrire 2000 mots par jour si je veux franchir la ligne d’arrivée. Au bout de deux jours, j’ai écrit 6076 mots, soit le premier chapitre de ce que sera mon cinquième roman. C’est de bon augure pour la suite.
À côté de ça, j’ai des travaux de correction, je suis une formation, je participe à des ateliers d’écriture, je diffuse mes romans, j’ai des livres à lire, de plus en plus, je pose les jalons d’un nouveau et gros projet, et j’ai une famille… Purée, rien que d’énumérer tout cela, je suis épuisée !
Mais on a qu’une vie ! Alors hop, hop, hop ! En avant pour le NaNo ! RDV dans un mois pour le bilan de l’aventure !