Premier extrait de « L’Envol du phœnix »

Image d’illustration : vue d’artiste de Lynette R. Cook, tirée de Futura sciences et illustration de couverture du roman L’Envol du phœnix.

Extrait du prologue :

Au milieu d’un champ de ruines, une petite flamme vacillait. Personne n’avait prêté attention à ce léger feu qui ne s’était pas éteint. Un feu que toute l’énergie de tous les Andécavii réunis à travers l’univers n’aurait de toute façon pas pu éteindre.
Une légère brise de vent stellaire soufflait sur les fumerolles de la bataille dont aucun des deux camps n’était sorti victorieux.
La flammèche tremblait et hésitait entre s’adoucir ou briller davantage. Autour d’elle, d’autres braises rougeoyaient faiblement, ultimes résidus de l’horreur qui avait régné en ces lieux quelques heures plus tôt.
Le silence d’après la collision pesait sur les deux mondes réunis. Des cadavres d’animaux, d’humains, des carcasses de vaisseaux parsemaient la surface, qui n’avait plus rien d’un sol planétaire habitable, tant le relief avait été martyrisé par le choc des planètes.
Peu à peu, le vent stellaire forcit. Un vent chaud, brûlant, sans origine décelable à l’intérieur de l’atmosphère planétaire. Le champ magnétique des planètes rassemblées, bien que fortement perturbé par l’événement géologique récent, protégeait toujours l’astre torturé du flux de plasma émanant de son étoile. La flamme, qui se nourrissait autant des atomes véhiculés à travers l’espace que de la roche et de la matière biologique qui subsistaient en ce lieu semblable au désert des Tartares, prit de l’ampleur, soutenue par les braises qui n’eurent pas le temps de refroidir. Le feu, d’abord timide, se répandit tel un serpent avide le long d’un filet de lave qui suintait de la croûte de la planète d’Ashor.
Une rafale balaya les lieux. Le feu, alimenté par ce qu’il restait d’atmosphère autour des planètes siamoises, s’étendit en quelques minutes sur des dizaines de kilomètres à la ronde.
Bouche-bée et désormais démuni, Ashor, qui s’était lui aussi matérialisé en humanoïde, assista au spectacle depuis le sommet d’une colline proche de l’endroit où les deux planètes s’étaient unies.
Un instant, le vent stellaire cessa de rugir, comme surpris par son propre effet, puis il reprit de plus belle, pour mieux attiser l’incendie.
Étrangement, les flammes, malgré la force des bourrasques, ne tanguaient pas, ne ployaient pas sous leurs assauts. Elles semblaient à présent animées d’une vie propre. Une ombre prit forme en leur sein. Au beau milieu du brasier, au beau milieu des mugissements du vent qui laissaient craindre que les planètes, malgré les efforts des Andécavii, finissent tout de même par exploser, un oiseau se dessina. Les flammes en esquissèrent le contour, du bec à la pointe des plumes caudales.
Un phœnix prenait vie au milieu du tumulte, sous la voûte céleste.

Roman L’Envol du phœnix, roman de science-fiction parsemé d’érotisme, premier tome d’une série qui met en scène plusieurs civilisations dont les rencontres vont être explosives.

Edition indépendante, 18 euros.

En vente auprès de l’auteure via le formulaire de contact, ou sur la page MES LIVRES ou sur AMAZON, et bien sûr sur commande dans toutes les librairies.

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